lundi 19 avril 2010

Définir une grossesse à risque

Une grossesse à risque est une grossesse qui se développe dans des conditions difficiles, il faut la surveiller de très près, prévenir les complications et les traiter si possible si elles surviennent.

Définir une grossesse à risque

Les grossesses à risque sont des grossesses qui font courir des risques pour la santé de la mère et/ou celle de l’enfant. Elles sont dues soit à une pathologie liée à la maman, soit au développement du fœtus, soit à la survenue d'événements spécifiques lors de la grossesse.

Si cette grossesse n'est pas correctement prise en charge, la future maman risque parfois de faire une fausse couche, le fœtus risque d’avoir un retentissement sur sa croissance, un accouchement prématuré à craindre pour le bébé.

On parle de grossesse à risque lorsque la future mère présente un terrain à risque : une femme très jeune ou âgée, ou qui souffre d’une maladie chronique telle qu’un diabète, une hypertension artérielle, une pathologie cardiaque, etc ; de même si elle présente des antécédents obstétricaux particuliers...

A noter qu'une grossesse multiple est aussi considérée comme une grossesse à risque, et nécessite donc un suivi spécifique.

La mère sans problème particulier au départ, peut parfois présenter des complications de sa grossesse telles qu’une hémorragie, une hypertension artérielle gravidique, une infection (par exemple une infection urinaire sévère), une phlébite, voire une embolie pulmonaire, toutes pathologies dont il faudra faire le diagnostic rapidement et prendre en charge.

C’est pour cela que les grossesses, toutes les grossesses, doivent être suivies périodiquement lors des consultations d’obstétrique et par des échographies. Il est nécessaire de suivre la future mère très régulièrement et de la conseiller.

En cas de risque particulier, la future maman pourra être prise en charge dans une maternité spécifique. En France, les maternités sont en effet classées en trois niveaux prenant en compte ce facteur risque. Le niveau 3 généralement présent dans les gros centres hospitaliers régionaux, permet une prise en charge pour les problèmes les plus complexes. Des services de néonatalogie et de réanimation pédiatrique, se trouvent à proximité, ou intégrés à cette maternité.

Dr Nicolas Evrard, Audrey Amaury : 17/12/2009

Source Santé AZ

v;-)

Le diabète de grossesse



Le diabète de grossesse apparaît vers la fin du 2e et au 3e trimestre. Il se manifeste par une augmentation du taux de sucre dans le sang qui survient uniquement lors de la grossesse. On le retrouve dans 2 à 4 % des grossesses et il peut affecter la mère et son enfant. Le diabète de grossesse disparaît après l'accouchement dans 90 % des cas.

Durant la grossesse, le placenta produit des hormones qui enrayent l'action de l'insuline. Chez certaines femmes cela entraînera une hyperglycémie, puis un diabète. Les femmes âgées de plus de 35 ans avec un surplus de poids et des cas de diabète dans la famille sont plus à risque que les autres. De plus, si la femme a accouché d'un bébé de plus de 4 kg (9 lbs) et a déjà développé un diabète de grossesse lors d’une grossesse précédente, il y a davantage de risques que ce type de diabète apparaisse lors de la grossesse suivante.
Les symptômes

Généralement, la femme enceinte n'a pas de symptômes évidents de diabète. Mais il arrive qu'ils se manifestent : fatigue inhabituelle, soif exagérée et une augmentation du volume des urines. Dès l’apparition de ces symptômes, une consultation avec le médecin traitant s’impose.
Les risques

Les risques sont nombreux lorsque le taux de sucre n'est pas bien contrôlé.
Pour la mère :

fleche Fatigue accrue
fleche Augmentation du risque d'infection
fleche Surplus de liquide amniotique, ce qui augmente le risque d'un accouchement prématuré
fleche Risque d'un accouchement par césarienne à cause du poids du bébé
Pour le bébé :

fleche Bébé plus gros que la normale
fleche Hypoglycémie à la naissance
fleche Jaunisse, surtout si l'enfant est prématuré
fleche Manque de calcium dans le sang
fleche Difficultés respiratoires

Ces complications surviennent lorsque le diabète n'est pas contrôlé durant la grossesse.
Le diagnostic

Les lignes directrices pour le traitement du diabète au Canada recommandent un test de dépistage du diabète chez les femmes enceintes entre la 24e et la 28e semaine de grossesse.

Le test de dépistage du diabète de grossesse (ou diabète gestationnel) est un test sanguin où on mesure la glycémie 1 heure après la prise de 50 g de glucose. Si le résultat se situe entre 7,8 et 10,2 mmol/L, le médecin traitant proposera un test sanguin plus élaboré en plus de recommander un plan d'alimentation personnalisé conçu par une diététiste.

S'il y a un diagnostic de diabète gestationnel, un plan d'alimentation personnalisé sera élaboré pour contrôler le taux de sucre sanguin. Si cela n'est pas suffisant, le médecin prescrira alors des injections d'insuline (les antidiabétiques oraux ne sont pas recommandés).
Le traitement

Généralement, l'établissement d'un plan d'alimentation personnalisé suffira à assurer un bon contrôle des glycémies. Une saine alimentation et une bonne hygiène de vie (repos, sommeil et activité physique) seront suffisants pour contrôler le diabète de grossesse. Si les glycémies demeurent trop élevées, des injections d'insuline seront nécessaires.
L'accouchement

Au moment où les contractions débutent, les injections d'insuline cessent. Durant l'accouchement, l'équipe médicale surveillera régulièrement les glycémies, en choisissant un traitement selon les lectures. Quant au bébé, ses glycémies seront elles aussi contrôlées durant les heures qui suivront sa naissance.

Le diabète de grossesse de la mère disparaît après l'accouchement dans la majorité des cas. Toutefois, les risques de développer un diabète dans les années qui suivent iront en augmentant surtout si un excès de poids est maintenu. Pour éviter de développer un diabète de type 2 plus tard, il est conseillé que la femme surveille son poids et fasse de l'activité physique plusieurs fois par semaine.

De plus, il est recommandé qu¹un test mesurant la glycémie soit fait quelques mois après l¹accouchement afin de vérifier si le taux de sucre est revenu à des valeurs normales. Avant d'entreprendre une autre grossesse, une consultation avec le médecin est également suggérée.
L'allaitement

Comme pour toutes les grossesses, l'allaitement est recommandé, si la mère le peut. Le plan alimentaire établi lors du dernier trimestre de la grossesse demeure sensiblement le même pour la période d'allaitement.



Source : Diabète Québec, Association canadienne du diabète, Association médicale canadienne. Révisé et corrigé en mars 2001 par Marie-Claire Barbeau, diététiste, Service d'enseignement Diabétaide.Révisé en janvier 2006.
Source Diabete quebec

jeudi 8 avril 2010

INTERRUPTION DE GROSSESSE : IVG et IMG

INTERRUPTION DE GROSSESSE :
IVG et IMG


Je mets juste le lien pour pas le perdre, j'étofferai l'article plus tard

Il est intéressant ce site, bonne piste jennifer

La Synthèse de presse bioéthique du mercredi 3 mars 2010


L'Institut de Politique familiale (IPF) a présenté le 2 mars 2010 un rapport intitulé "L'avortement en Europe et en Espagne" au Parlement européen. 2,9 millions d'avortements ont été pratiqués en 2008 en Europe, c'est-à-dire 1 avortement pratiqué toutes les 11 secondes, soit 7.846 avortements par jour.

Selon Eduardo Hertfelder, président de la Fédération internationale de l'IPF, "l'avortement est devenu la principale cause de mortalité en Europe, et présente des effets sociaux et démographiques dramatiquement constatables". Le rapport note que l'Espagne est le pays de l'Union européenne des 27 où la hausse du nombre d'avortements a été la plus importante durant les dix dernières années, et où "deux adolescentes avortent toutes les heures".

Considérant que l'avortement représente une violence faite à la femme, l'IPF émet plusieurs propositions pour "favoriser la mise en oeuvre de politiques publiques qui garantissent le droit de l'enfant dans la période prénatale et le droit de la femme à la maternité en supprimant les obstacles qui les entravent". Parmi ces propositions, on peut noter entre autres : la "réunion d'un Conseil extraordinaire des Ministres chargés de la famille, qui analyse la problématique de la natalité et ses conséquences sur le vieillissement de la population et l'hiver démographique en Europe et en Espagne"; la promotion d'un "accord des pays de l'UE sur la mise en oeuvre d'une aide directe universelle à la grossesse de 1.125 euros"; un "programme spécifique d'aide à l'adolescente enceinte pour faire face aux problèmes particuliers posés par une grossesse à cet âge sans défense"; la "création de centres d'aide, de soins et de conseils à la femme enceinte qui aident toutes les femmes, mariées ou célibataires, à avoir leurs enfants"; ou encore la réduction de 50% de la TVA sur une série de produits de base d'hygiène infantile.

Ipfe.org - Gènéthique 03/03/10

© Copyright Gènéthique - Chaque article présenté dans Gènéthique est une synthèse d'articles parus dans la presse et dont les sources sont indiquées dans l'encadré. Les opinions exprimées ne sont pas toujours cautionnées par la rédaction.

La Synthèse de presse bioéthique du mercredi 16 septembre 2009


Accompagnement des grossesses des adolescentes

Accompagnement des grossesses des adolescentesLa Croix consacre un article à l'accompagnement des grossesses des adolescentes promu par la Fondation de France, et lancé en 2003 au lycée Jean Moulin de Roubaix. Cette initiative regroupe un éventail de travailleurs sociaux dans le but d'aider les jeunes femmes mineures enceintes à poursuivre leur scolarisation tout en s'épanouissant dans leur rôle précoce de maman. "Il y a six ans, quand on a vu arriver trente gamines enceintes au fil de l'année scolaire, on s'est dit qu'il fallait faire quelque chose, raconte Suzanne Six, assistante sociale. Car beaucoup abandonnaient pour se consacrer à l'éducation de leurs enfants, ou en venaient à se replier sur elles-mêmes."

Concrètement, les travailleurs sociaux qui accompagnent les jeunes mères font le lien entre la maternité, la Caisse d'Allocations familiales, le psychologue, les conseillères conjugales ou le Crous. Les jeunes filles sont dans des situations de vie diverses : vivant chez leurs parents, en couple, seules, en foyer... La création de cette petite équipe d'accompagnement leur permet de renouer des liens personnels qui incitent à la confiance et permettent d'organiser sereinement l'arrivée de l'enfant. Des plages d'examen spéciales leur sont aménagées afin que les contretemps dus à la grossesse n'entraînent pas d'échec scolaire.

De son côté, la CAF a étendu différentes aides aux jeunes mamans qui ont déclaré leur grossesse avant l'âge de 18 ans : allocation de rentrée scolaire extra-légale, aide à l'outillage pour les formations professionnelles, aide à l'équipement pour celles qui doivent s'installer seule.

Pour Jean-François Pernot, psychologue, "une grossesse pour une lycéenne peut être inquiétante, mais pas forcément dramatique. Elle peut devenir problématique si elle est mal accompagnée". C'est de cet accompagnement que viennent remercier nombre de jeunes mamans après l'accouchement ou l'obtention de leurs diplômes.



La Croix (Marilyne Chaumont) 16/09/09

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La Synthèse de presse bioéthique du lundi 22 mars 2010

La Synthèse de presse bioéthique du lundi 22 mars 2010
Trisomie 21 : renforcement du dépistage

Trisomie 21 : renforcement du dépistageAlors que la journée mondiale de la trisomie, le 21 mars 2010, a été l'occasion de mettre en lumière les dernières avancées de la recherche d'un traitement de la maladie, le Journal du Dimanche rapporte que "les naissances d'enfants trisomiques ont été divisées par trois" ces dernières années. Le nombre de foetus touchés par cette anomalie chromosomique a pourtant augmenté, notamment en raison de l'accroissement des maternités tardives, mais "96% des cas dépistés avant la naissance se soldent par une interruption médicale de grossesse". Pour Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune, ce chiffre révèle l'eugénisme qui sous-tend le système de dépistage prénatal (DPN) en France. "Je ne juge pas les gens mais le système" précise-t-il en soulignant l' "effet prescripteur" du DPN : bien que non obligatoire, les médecins ont l'obligation légale de le proposer systématiquement. Plus de 80% des femmes enceintes "acceptent de se soumettre à ces examens" mais "sans toujours avoir conscience de ce qu'ils impliquent". Alors que "le principe de décision éclairée est au coeur du dispositif réglementaire" du DPN, une étude de l'Inserm de janvier 2009 a montré que près de la moitié des femmes se prêtant aux divers tests de dépistage "n'ont pas conscience qu'elles pourraient être amenées à prendre d'autres décisions, faire ou non une amniocentèse et, en cas de diagnostic avéré de trisomie 21, poursuivre ou interrompre leur grossesse". En octobre 2009, le Comité consultatif national d'éthique (CCNE) avait convenu que "la différence entre obliger à dire et inciter à faire est aussi fondamentale que fragile". Il alertait sur "les risques de 'dérive pseudo-préventive qui ne peut aboutir qu'à alimenter les perceptions stigmatisantes des personnes handicapées' ".

Vice-présidente de l'association Trisomie 21, Sylvia Gaymard explique que "les parents n'ont pas suffisamment d'éléments pour prendre réellement eux-mêmes la décision". Elle constate que de nombreux professionnels de santé "conseillent généralement de mettre fin à la grossesse et présentent l'interruption médicale comme la seule issue possible". Selon une étude d'Annick-Camille Dumaret, psychologue ingénieur de recherche à l'Inserm, le diagnostic anténatal joue un rôle dans les réactions des personnels médicaux. Avec le diagnostic, la trisomie en quelques sorte, "ça ne devrait plus exister. Elle est vécue comme un échec obstétrical : c'est un dépistage raté". Aujourd'hui, "collectivement, on est de moins en moins prêts à accueillir les trisomiques parce qu'on estime qu'ils n'auraient pas dû venir au monde. On les désintègre pour ne pas avoir à les intégrer" constate Jean-Marie Le Méné, auteur de La trisomie est une tragédie grecque.

La Fondation de service politique publie également un article de Pierre-Olivier Arduin sur les nouvelles règles de dépistage prénatal qui ne font pas l'unanimité dans la profession médicale. Ce sont les centres pluridisciplinaires de diagnostic prénatal (CPDPN) - composés de gynécologues-obstétriciens, pédiatres, échographistes, généticiens et psychologues agréés par l'Agence de la biomédecine - qui ont la mission légale "de confirmer les indications d'interruption de grossesse pour motif médical". Les arrêtés du 23 juin 2009 et du 19 février 2010 (Cf. Synthèse de presse du 3/03/10) ont opéré dans leur formulation "un glissement insidieux en évoquant 'le risque pour l'enfant à naître d'être atteint d'une maladie d'une particulière gravité, notamment la trisomie 21'. Sur le plan symbolique, le signal est clair : l'IMG [interruption médicale de grossesse] en cas de trisomie 21 ne saurait être refusée par une équipe pluridisciplinaire puisque cette affection est qualifiée pour la première fois de maladie d'une particulière gravité". Une formulation pleine d'ambigüité qui contredit "la volonté du législateur de ne pas établir de liste de pathologies ouvrant droit à une interruption médicale de grossesse".

Par ailleurs, l'aspect technique du "dépistage combiné précoce" normalise un peu plus la détection des foetus porteurs de trisomie. Pour le docteur Joëlle Teboul, rédactrice en chef d'Abstract Gynécologie, il y a là une "dérive technocratique où 'l'opérateur devrait être interchangeable comme l'est une machine' et où le praticien est sommé de rendre une échographie avec un 'code barre' satisfaisant 'un label qualité trisomie 21' ".

Pierre-Olivier Arduin revient sur les risques connus de l'amniocentèse, "procédure invasive non dépourvue de dangers", dont la France détient le record mondial, puisque celle-ci est effectuée pour 11% des grossesses, et même pour 16% en Ile-de-France. Il précise que la choriocentèse (prélèvement "des villosités choriales à partir du placenta au moyen de pinces par voie utérine ou d'une aiguille par voie transabdominale") n'a pas une efficacité diagnostique absolue puisqu'il existe des trisomies 21 où la présence de trois chromosomes au niveau de la paire 21 ne touche qu'une partie des tissus placentaires sans affecter le foetus. De plus, les conséquences psychologiques néfastes sur les femmes enceintes de toutes les informations qui leur sont assénées ne sont nullement prises en compte par les recommandations réglementaires. Enfin, l'obligation d'information altère la confiance entre le médecin et sa patiente comme l'écrit le docteur Gilles Grangé : "Si les mots véhiculent à temps et à contre-temps une inquiétude à propos de la trisomie 21 alors que la grossesse est déjà là, la parfaite autonomie de la patiente n'est plus respectée. L'inquiétude grandit avec ses effets destructeurs." Obligation médicale, le dépistage généralisé en vient à ne pas respecter "le droit des femmes à ne pas être informées".

Le Journal du Dimanche (Christel De Taddeo) 21/03/10 - Liberté Politique.com (Pierre-Olivier Arduin) 19/03/10

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J;-)

Les grossesses adolescentes en France et en Grande-Bretagne

Un phénomène dérangeant pour les pouvoirs publics Anne Daguerre – politiste
��Pourquoi les grossesses adolescentes continuent-elles à déranger les pouvoirs publics britanniques et français, alors même que les maternités précoces sont en chute libre depuis le début des années 2000 en Grande-Bretagne et que leur nombre reste faible en France ? Cet article met en évidence que le paradoxe n’est qu’apparent puisqu’il s’agit avant tout pour les pouvoirs publics des deux pays de réguler la fonction sexuelle et reproductrice des jeunes.
Dans la plupart des pays occidentaux, le nombre des grossesses adolescentes tend à se réduire. Selon le rapport publié par la Caisse nationale des allocations familiales (Daguerre et Nativel, 2004), le nombre de jeunes filles enceintes entre 15 et 19 ans est en constante diminution durant ces trente dernières années. Pourtant, comme le note le Fonds des Nations unies pour l’enfance (2001), « si le nombre de grossesses adolescentes a diminué, en revanche, la perception [de ces grossesses] comme un problème social a, elle, augmenté ». En effet, ces dernières inquiètent les pou- voirs publics pour deux raisons : d’une part, elles nient l’idéal d’une fonction sexuelle totalement maîtrisée ; d’autre part, les jeunes parents ne sont pas en mesure d’assumer les coûts liés à l’entretien et à l’éducation d’un enfant. Dans les sociétés contemporaines, la procréation est de plus en plus perçue comme le couronnement de l’accomplissement individuel, défini par certains rites de passage : le départ du foyer parental, puis l’insertion professionnelle et sociale ; la rencontre du partenaire, suivie d’une période de cohabitation et/ou de mariage ; et enfin, la validation par les deux partenaires d’un désir d’enfant commun. Le recul de l’âge moyen de la maternité en France et en Grande- Bretagne, qui se situe aux alentours de 29 et 30 ans pour les deux pays en 2007, témoigne de cette volonté de maîtrise de la procréation dans le cadre d’un « projet » d’enfant. Or les grossesses adolescentes sont en contradiction totale avec cette séquence temporelle.
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La France et la Grande-Bretagne (1) présentent deux situations très différentes en matière de grossesses adolescentes : ce phénomène revêt une ampleur bienComment fabriquer une politique sociale ?
Quelques réalisations
plus importante dans le second pays que dans le premier. En effet, en 2007, le taux de ces grossesses (concernant des jeunes filles âgées de moins de 19 ans) est de 42,918 pour 1 000 en Angleterre et au Pays de Galles (ONS, 2009), tan- dis qu’il fluctue aux alentours de 14 pour 1 000 en France (Nativel, 2006, p. 116). Le taux de naissances pour les jeunes filles de 15 à 19 ans est de 26 pour 1 000, en 2007, en Grande-Bretagne, alors qu’en France, il est inférieur à 7 000. Notons toutefois que le nombre de maternités précoces diminue régulièrement en Grande-Bretagne, depuis le début des années 2000. Le taux de naissances, de 30 pour 1 000 en 2001, n’est plus que de 26 pour 1 000 en 2007 (ONS, 2009). Comment ce phénomène est-il traité par les pouvoirs publics dans deux pays européens géographiquement très proches mais dont la situation en matière de
grossesses adolescentes reste très contrastée ? Schém“
atiquement, cet article dis- tingue deux grands axes d’intervention dans ce domaine : d’une part, un cadre d’intervention mettant en avant les préoccupations de santé publique – nous l’appellerons « référentiel hygiéniste » –, qui reflète la volonté de contrôler la sexualité des adolescents au nom de la nécessité de limiter les conduites à
risque ; d’autre part, un « référentiel d’inclu- sion sociale », visant à accompagner les jeunes parents dans un parcours professionnel et/ou la scolaire, de manière à ce qu’ils accèdent à une autonomie financière. Nous traiterons ces deux axes de manière successive.
Les grossesses adolescentes sont manifestation éclatante que les jeunes filles
mineures ont des rapports sexuels complets, souvent avec des partenaires masculins plus âgés.
La régulation de la sexualité adolescente : un enjeu pour les pouvoirs publics Les grossesses adolescentes sont la manifestation éclatante que les jeunes filles mineures ont des rapports sexuels complets, souvent avec des partenaires masculins plus âgés. Cette pratique, courante dans les sociétés en voie de déve- loppement, dans le cadre du mariage, pose un certain nombre de problèmes aux sociétés occidentales contemporaines, pour deux raisons principales. La première a trait à la définition même de l’adolescence, qui représente un âge de la vie marqué par la transition entre l’enfance et l’âge adulte. L’Organisation mondiale de la santé a choisi de considérer comme adolescents tous les indivi- dus âgés de 10 à 20 ans. Or, du point de vue physiologique et psychologique, il existe une grande différence entre une fillette de 11 ans et une jeune fille de 18 : la première est encore une enfant, la seconde est une jeune adulte. L’adolescence, très courte dans les pays en voie de développement, ne cesse de se prolonger dans les sociétés occidentales. Il existe, de ce point de vue, un décalage réel entre maturité physiologique et maturité sociale, entendue ici comme la capacité à subvenir à ses propres besoins. C’est bien parce que les jeunes de 13 à 19 ans, quel que soit leur degré de maturité physiologique et psychologique, sont dépendants de la société des adultes que ces derniers s’octroient le droit de réguler leur comportement sexuel.
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Comment fabriquer une politique sociale ?
Quelques réalisations
Second problème, la nature même de l’activité sexuelle. La sexualité, aussi banalisée soit-elle dans les sociétés contemporaines, constitue, par définition, une activité risquée, à la fois d’un point de vue émotionnel et physique. Or, l’érotisation des sociétés occidentales, notamment par le biais d’un accès présumé plus facile à une sexualité marchande, produit deux grands types d’effets anxiogènes. En premier lieu, les médias et Internet sont au centre d’une polémique récurrente concernant la nécessité de limiter le caractère explicite des messages à contenu sexuel, afin d’éviter la « perte de l’innocence » associée à l’enfance et à la virginité. L’abaissement de l’âge moyen du premier rapport sexuel – 17 ans au lieu de 20 ans pour les hommes et 21 ans pour les femmes dans les années 1960 – conforte l’idée selon laquelle les jeunes deviennent adul- tes plus tôt que leurs propres parents au même âge (Unicef, 2001). En second
“En définitive, la sexualité des jeunes pose une question centrale : est-elle légitime, admissible et, si oui, à quelles conditions ?
lieu, la porosité des frontières de l’adolescence et de l’âge adulte représenterait un danger accru pour les jeunes. En effet, la permissivité sexuelle encouragerait le développement de comportements sexuels « prédateurs » au sein
d’une même classe d’âge ou entre enfants et adultes, notamment par le biais des groupes de discussion sur Internet. En définitive, la sexualité des jeunes pose une question centrale : est-elle légitime, admissible et, si oui, à quelles conditions ? Nous verrons que les pouvoirs publics britanniques et français ont, au départ, une conception assez différente de la sexualité adolescente et de sa nécessaire régulation, même si l’on constate une convergence croissante à partir du milieu des années 1990.
En Grande-Bretagne, une tradition moralisatrice teintée de pragmatisme La sexualité adolescente reste perçue de manière largement négative outre- Manche. D’après une enquête sur la perception de la sexualité par l’opinion publique (Widmer et al., 1998), en 1998, la majorité des Britanniques, soit 67 % de l’échantillon représentatif, pensent que les rapports sexuels sont condam- nables pour les jeunes de moins de 16 ans (âge de la majorité sexuelle en Grande-Bretagne). L’activité sexuelle reste considérée comme réservée aux adultes, d’où l’expression de « sexualité précoce » (underage sex), qui n’a pas de strict équivalent en France. Cette vision moralisatrice imprègne les dispositifs relatifs à l’éducation sexuelle jusqu’au milieu des années 1990. Par exemple, la loi sur l’éducation sexuelle de 1986 spécifiait que les cours d’éducation sexuelle devaient « encourager les élèves à prendre en compte les considérations morales ainsi que la valeur de la vie familiale ». De la même manière, les élèves devaient être avertis des dangers associés à la promiscuité sexuelle (Daguerre, 2006, p. 73). Avec le retour au pouvoir des travaillistes en 1997, sous l’impulsion d’une pensée modernisatrice qui est la marque de fabrique du New Labour, le discours des pouvoirs publics devient beaucoup plus pragmatique. La sexualité des
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Quelques réalisations
jeunes est traitée comme un mal inévitable qu’il convient d’accompagner, en raison de l’inefficacité des dispositifs répressifs. Le Premier ministre Tony Blair écrit, dans un rapport de la Social Exclusion Unit (SEU) concernant les grosses- ses adolescentes : « Je ne pense pas que les jeunes devraient avoir de rapport sexuel avant l’âge de 16 ans [...]. Mais je sais aussi que, quoi que l’on puisse en penser, certains jeunes continuent d’avoir des rapports. Nous ne devons pas condamner leurs actions. Néanmoins, nous devons être prêts à les aider à éviter les risques très réels que représente la sexualité en dessous de l’âge normal » (Social Exclusion Unit, 1999, p. 4).
Ce document de la SEU, commandité par T. Blair dans le cadre d’une réflexion gouvernementale sur l’exclusion sociale, marque une rupture réelle vis-à-vis de l’attitude des gouvernements antérieurs. Les conservateurs ne dissimulaient pas leur mépris à l’endroit des jeunes issus des classes populaires considérés comme plus susceptibles d’avoir des relations sexuelles que leurs homologues issus des classes moyennes. De tels jugements de valeur n’ont plus cours au sein du gouvernement travailliste : pour les experts de la SEU, les grossesses adolescentes résultent d’abord d’un échec de contraception qui traduit l’igno- rance des jeunes, et non pas d’un prétendu manque de contrôle de leurs pulsions. Cette nouvelle vision est essentiellement technocratique : il suffirait d’éduquer correctement les jeunes, de leur donner accès à une information adéquate pour que les grossesses adolescentes diminuent considérablement. Ce référentiel hygiéniste/éducatif préside à la mise en œuvre, en 2000, d’une vaste campagne d’information en direction des adolescents âgés de 13 à 17 ans, ainsi qu’au développement de cours d’éducation sexuelle dans les écoles secondaires. La sexualité adolescente n’est plus stigmatisée sur la base de jugements de valeur puritains, mais à partir de critères de santé publique permettant d’épingler l’ac- tivité sexuelle comme faisant partie du répertoire des conduites à risque poten- tiellement pathogènes, au même titre que l’usage de l’alcool et des stupéfiants. On constate une évolution similaire en France, même si l’attitude des pouvoirs publics se voit empreinte d’une conception plus positive la concernant.
En France, un référentiel hygiéniste bienveillant
Contrairement à leurs homologues britanniques, les pouvoirs publics français – en tout cas depuis le début des années 1990 – ne nient pas le droit des jeunes à la sexualité. Il s’agit plutôt de leur permettre d’en contrôler les risques, en mettant à leur disposition les moyens de contraception adéquats qui tiennent compte de leurs moyens financiers et de leur besoin de confidentialité. Ces dispositifs se caractérisent par le soutien éclairé de la société adulte, notam- ment avec l’appui des médecins et des pharmaciens (Memmi, 2003). Là encore, le référentiel dominant est éducatif/hygiéniste : il est admis que la sexualité peut être source de découverte et de plaisir, mais il convient de la réguler dans le cadre d’un dialogue dénué de jugement. Dans ce contexte, les adultes référents sont censés être essentiellement bienveillants, soucieux de favoriser la mise en place de rapports de confiance entre les jeunes et leurs interlocuteurs.
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Compte tenu du faible nombre de maternités adolescentes en France, le débat public porte plutôt sur le nombre d’Interruptions volontaires de grossesse (IVG) chez les jeunes filles. De façon récurrente, une tendance à la hausse a été notée par les gouvernements successifs depuis la fin des années 1990. Le rapport du Haut Conseil de la population et de la famille (2006, p. 3), indique ainsi « une stabilisation du nombre des IVG depuis 1990, sauf chez les mineures où le recours plus fréquent à l’IVG en cas de grossesse maintient [leur] nombre à un niveau élevé ». Il explique ce phénomène par l’échec des méthodes contraceptives, en particulier l’échec du préservatif, et par le manque de diffusion des connaissances disponibles en direction du public jeune. Comme en Grande-Bretagne, le discours gouverne- mental dominant est technique et hygiéniste ; il ne prend pas en compte l’existence d’un désir d’enfant, souvent réel, chez les jeunes filles, notamment celles âgées de 18 à 19 ans (Le Van, 1998).
“(...) les jeunes parents sont souvent dans l’incapacité d’élever de manière autonome leurprogéniture,cequisignifiequelacollectivité
Un coût social trop élevé ?
Le second grand problème posé par les maternités adolescentes, à l’exclusion cette fois des perceptions, est celui de leur coût. En effet, les jeunes parents sont
doit prendre en charge ces familles.
souvent dans l’incapacité d’élever de manière autonome leur progéniture, ce qui signifie que la collectivité doit prendre en charge ces familles.Cetenjeuestcapitaldansunpays comme la Grande-Bretagne, de tradition semi-libérale, qui détient le nombre record
de maternités adolescentes au sein de l’Union européenne. Il se pose de manière beaucoup moins aiguë en France, où le phénomène reste marginal.
Des maternités « fardeaux » en Grande-Bretagne
Depuis le début des années 1990, le problème du coût social des maternités pré- coces a constitué un enjeu important pour les gouvernements conservateurs et travaillistes. Pour les conservateurs, celles-ci sont assimilables au phénomène des filles-mères. Ce qui importe n’est pas tant l’âge des mères que leur incapacité à subvenir aux besoins de leur progéniture : en d’autres termes, leur dépendance vis-à-vis de l’État-providence. Au milieu des années 1990, l’hostilité à l’endroit des mères célibataires en général et des mères adolescentes en particulier atteint son apogée. Ces adolescentes sont devenues le symbole des classes populaires se reproduisant de manière irresponsable aux frais du contribuable. Elles sont soupçonnées de tomber enceintes de manière à bénéficier d’un logement social, comme l’illustre cette déclaration du ministre du Logement, en 1993 : « Comment pouvons-nous expliquer aux jeunes couples qui préfèrent attendre pour un logement avant de com- mencer à fonder une famille qu’ils ne peuvent pas être relogés avant l’adolescente célibataire qui attend son premier enfant, probablement non planifié ? » (cité dans Daguerre, 2006, p. 74). Le retour au pouvoir des travaillistes, en 1997, marque une rupture par rapport à ce discours stigmatisant. Les mères adolescentes sont désormais considérées
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Comment fabriquer une politique sociale ?
Quelques réalisations
comme relevant de situations de marginalisation. Selon ce nouveau référentiel d’inclusion sociale, la maternité adolescente reflète un certain nombre de patho- logies, telles que le décrochage scolaire, une histoire familiale marquée par les séparations et les traumatismes, le fait de vivre dans un quartier défavorisé, etc. Dans ce contexte, ces maternités aggravent les situations d’exclusion sociale déjà présentes, en multipliant les risques de dépendance de longue durée par rapport aux prestations sociales. Sur la base de ce diagnostic, le gouvernement met en place, en 1999, une mission interministérielle, la Teenage Pregnancy Unit. L’objectif consiste à réduire de moitié le nombre de conceptions adolescentes d’ici à 2010 et à favoriser l’insertion sociale des jeunes parents. Cette stratégie a donné des résultats positifs : en 2003, 26,3 % des parents adolescents étaient au lycée, bénéficiaient d’une formation ou avaient déjà un travail, contre seulement 16 % en 1997 (Daguerre, 2006, p. 82).
Le gouvernement travailliste cherche à rendre les jeunes parents capables d’élever leurs enfants sans dépendre de l’aide de l’État, de manière à ce que ces jeunes se conforment à l’idéal de citoyenneté responsable et active dont le New Labour s’est fait le champion.
Un accompagnement global des mères “ en situation de difficulté sociale en France Contrairement à leurs homologues britanniques, les pouvoirs publics français ne posent pas directement la question du coût de l’enfant. En effet, les politiques familiales françaises restent basées sur l’idée selon laquelle l’enfant peut et doit être pris en charge de manière subsidiaire par la collectivité, même lorsque les parents ne sont pas défaillants. Le coût de l’enfant est donc beaucoup plus socialisé en France qu’en Grande-Bretagne. Dans un tel contexte, l’intervention est fondée sur la notion de difficulté sociale dans laquelle se trouve la mère. Sans doute parce que le phénomène des mater- nités adolescentes est bien moins important en France qu’en Grande-Bretagne, l’intervention des pouvoirs publics, notamment de la Protection maternelle et infantile (PMI), ne prend pas en compte de manière spécifique l’âge de la mère. Si ce dernier peut être intégré comme un facteur de risque supplémentaire dans le cadre d’un tableau clinique et social jugé préoccupant, il ne justifie pas, en tant que tel, la mise en œuvre d’une intervention spécifique en direction du public jeune, en tout cas au plan national. Cette absence de politique spécifique à ce niveau s’accompagne toutefois de la multiplication d’initiatives locales, en par- ticulier dans les départements où le nombre de maternités adolescentes est supérieur à la moyenne nationale, comme c’est le cas en Seine-Saint-Denis (quatre-vingt-dix naissances provenant de jeunes mères par an) ou dans la région Nord-Pas-de-Calais (Nativel, 2006, p. 131-132).
Le coût de l’enfant est (...) beaucoup plus socialisé en France qu’en Grande-Bretagne.
n° 157 Informations sociales 101

Comment fabriquer une politique sociale ?
Quelques réalisations
Un enjeu avant tout symbolique
En définitive, les grossesses adolescentes dérangent pour des raisons avant tout politiques et symboliques. En effet, elles ne constituent pas un réel enjeu de santé publique ni en Grande-Bretagne ni en France, même si l’on constate une ten- dance récente dans les deux pays à s’alarmer du recours croissant à l’IVG chez les jeunes filles. Le nombre de maternités adolescentes ayant diminué de manière notable en Grande-Bretagne, les grossesses adolescentes ne représentent pas non plus un coût bien élevé pour la collectivité. Si ces dernières jettent le trouble, c’est parce qu’elles perturbent l’ordre séquentiel, socialement construit, de la procréation dans les sociétés occidentales contemporaines.
Note
1 - Dans cet article, sauf précision du contraire, nous traiterons uniquement de la situation en Angleterre et dans le Pays de Galles.
Bibliographie
�� Daguerre A., 2006, « Teenage Pregnancy and Parenthood in England », in Daguerre A. et Nativel C., When Children Become Parents, Bristol Policy Press, p. 115-138.
�� Daguerre A. et Nativel C., 2004, Les maternités précoces dans les pays développés : problèmes, dispositifs, enjeux politiques, Cnaf, Dossier d’études n° 53, http://www.cnaf.fr
�� Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), 2001, « Le classement des maternités adolescentes dans les pays riches », Innocenti Report Card, n° 3.
�� Haut Conseil de la population et de la famille, 2006, « Pour une meilleure prévention de l’IVG chez les mineures », rapport présenté par I. Nisand et L. Toulemon.
�� Le Van C., 1998, Les grossesses à l’adolescence, Paris, L’Harmattan. �� Memmi D., 2003, « Qui contrôle la sexualité de nos enfants ? », in Iacub M.
et Maniglier P. (dir.), Familles en scène, Paris, Autrement, p. 40-47. �� Nativel C., 2006, « Teenage Pregnancy and Reproductive Politics in France »,
in Daguerre A. et Nativel C., When Children Become Parents, p. 115-138. �� Office of National Statistics (ONS), 2009, « Conception Rate Increases among
under 18s ». �� Social Exclusion Unit, 1999, « Teenage Pregnancy », Londres, The Stationery
Office.
�� Widmer E. et al., 1998, « Attitudes towards Non Marital Sex in 24 Countries », Journal of Sex Research, vol. 35, n° 4, p. 349-358.
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J;-)

lundi 5 avril 2010

Un bébé de 8.7kg et 62cm est né en Indonésie

Une indonésienne a donné naissance à un bébé de 8.7kg pour 62 cm.




Le docteur en charge de l’accouchement, Binsar Sitanggang, a précisé :

C’est un bébé vraiment extraordinaire. Il crie beaucoup plus fort que les autres bébés et a toujours faim

La mère du bébé, 41ans, souffrait de diabète et n’avait pas consulté de médecin durant sa grossesse (une irresponsable!).

Le gynécologue Binsar Sitanggang explique que le diabète augmente la probabilité d’avoir des bébés avec un poids important.
En effet, ses 3 premiers enfants pesaient chacun 4kg

Source : Images google

V;-)

dimanche 4 avril 2010

Grossesse Multiple



Mariée depuis 3 ans maintenant, ils ont essayés d'avoir des enfants pendant environ 2 ans et demi, sans aucune chance. Jenny est enfin tombée enceinte à deux reprises, mais, malheureusement, a eu deux fausses couches. C'est alors que Jenny et Bryan ont décidés de procéder à d'insémination artificielle. Et c'est là que Dieu a décidé de faire six bébés. SIX BÉBÉS!!!! Non mais t'sé!!! SIX!!! 3 petits garçons et 3 petites filles!!SIX!!!



Source : Voici l'histoire de Bryan&Jenny

V;-)

Non-assistance à mère en danger


Plus de 500 000 femmes meurent chaque année au cours d'une grossesse, d'un accouchement ou dans les jours qui le suivent. A quelques mois du sommet de revue des objectifs du Millénaire pour le développement, Oxfam France et trois associations appellent à se mobiliser pour obtenir de vrais engagements dans le domaine de la santé maternelle et infantile.

Signer
En septembre 2010, l'ensemble des chefs d'Etat et de gouvernement se réuniront à New York pour évaluer les progrès accomplis dans la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement (OMD). Parmi ces huit objectifs, deux accusent un retard criant : l'amélioration de la santé maternelle et infantile.

Pour remédier à cette situation, il faut agir : exigeons plus de moyens pour la santé, plus de personnel qualifié et soutenons les pays qui défendent la gratuité des soins.

Les objectifs de réduire des trois quarts le taux de mortalité maternelle en 2015 par rapport à 1990 et de rendre l’accès à la médecine procréative universel dans le même temps sont réalisables. Mais ils nécessitent une volonté politique de la part des gouvernements des pays du Sud et du Nord.

La France peut et doit jouer un rôle moteur dans ce domaine. Oxfam France, en partenariat avec Médecins du monde, Action for global health et Avocats pour la santé dans le monde, vous invite à faire pression sur les dirigeants français afin qu'ils s'engagent à :
  • consacrer 0,1% de la richesse nationale au financement de la santé dans les pays en développement, ce qui équivaut à doubler l'aide accordée à ce secteur en 2008 ;
  • soutenir, techniquement et financièrement les pays désireux d'introduire des politiques d'accès gratuit aux soins de santé de base, en particulier pour les femmes et les enfants ;
  • affecter au renforcement des ressources humaines au moins 25% de l'aide française allouée au secteur de la santé.
Aidez-nous à faire pression dans ce sens sur le Président de la République et le ministre des Affaires étrangères français : interpellez-les et signez la pétition sur le site Santepourtoutes.org.

La santé maternelle en chiffres

Chaque minute, une femme meurt en raison de complications liées à la grossesse, soit 1 400 décès par jour et plus de 530 000 par an (source OMS, 2005)

99% des décès maternels répertoriés dans le monde surviennent dans les pays en développement, dont la moitié dans la seule Afrique sub-saharienne et un tiers en Asie du Sud.

Plusieurs pays ont vu leur taux de mortalité maternelle baisser de plus de 50% en quelques années, grâce à une politique volontariste. C’est le cas de l’Erythrée, de l’Ethiopie et du Mozambique, notamment.

D’autres pays ont au contraire régressé : la Sierra-Leone présentait en 2009 un taux de mortalité maternelle record avec 2 100 décès pour 100 000 naissances vivantes

Source : Oxfam France, Agir ensemble

V;-)

Un nouveau né hallucinant !!!

Incroyable mais vrai : Le 30 janvier 2007, une Mexicaine a donné naissance par césarienne à un garçon de 6,4 kilos et 55 cm !!! Le ( petit ) Antonio semble en bonne santé...
En tout cas respect à la maman qui a dû en chier...


Un nouveau né hallucinant !!!
envoyé par Pauleta_60. - Gag, sketch et parodie humouristique en video.

Source DailyMotion

V;-)

Accouchement hors-norme

En Roumanie, une jeune femme de 25 ans, pesant pas moins de 240 kg, a mis au monde un beau bébé de 2,9 kg. Cet accouchement était placé sous haute surveillance, du fait des risques encourus par la maman et le petit.

La naissance a eu lieu par césarienne. Faute d’une table d’accouchement capable de supporter le poids de la mère, l’opération s’est déroulée à des centaines de kilomètres du domicile de la jeune femme.

Pour l’heure, la maman et le nouveau-né se portent bien.


Source : Infobebe 04h24, Lun 22 Fév 2010


V;-)

Enceinte de triplés à 59ans

L'histoire est rarissime. Le cas, du jamais-vu en France, est peut-être même inédit dans le monde. Aujourd'hui à Paris, une femme de 59 ans attend des triplés. Suivie de près à la maternité de l'hôpital Cochin, elle pourrait accoucher dans les prochains jours. Au-delà de ces grossesses hors norme que l'on voit surgir partout dans le monde se profile un débat de société. De plus en plus de femmes veulent repousser les limites de la science et cherchent à avoir un enfant sur le tard. Elles ont plus de 40 ans, frôlent la cinquantaine, certaines ont même largement dépassé l'âge de la ménopause. Grâce à un don d'ovocytes de femmes beaucoup plus jeunes qu'elles, et après une fécondation in vitro (FIV), elles peuvent mener leur grossesse à terme. Non sans risques. A Angers (Maine-et-Loire), une maman de 46 ans, qui a accouché en juin de triplés, est dans un coma profond et laisse un père seul avec trois enfants. Comme d'autres elle avait essuyé des refus des médecins français lorsqu'elle avait présenté, à plus de 43 ans, son désir d'enfant. « Le Code de santé publique dit que toutes les techniques d'AMP (assistance médicale à la procréation) sont ouvertes aux femmes en âge de procréer, précise François Thepot, directeur médical de l'Agence de biomédecine. Mais comme l'âge limite est très variable d'une femme à l'autre, l'appréciation est laissée au corps médical. » Aucun remboursement après 43 ans « Après 40 ans, la probabilité d'avoir un bébé est de 3 % ; le taux de fausse couche est de 35 % », rappelle le professeur Olivennes. La Sécu ne rembourse d'ailleurs plus aucune AMP après 43 ans, car les résultats chutent dès 38 ans. Alors les Françaises qui veulent cet enfant à tout prix vont dans des cliniques privées à l'étranger. Il leur en coûte entre 3 000 € et 6 000 €. Quelle limite la science ne doit-elle pas dépasser ? Peu de médecins sont favorables à ces pratiques. Face à une société qui pousse à avoir des enfants tard, certains se demandent s'il ne faudrait pas accepter des patientes jusqu'à 44, 45 ans.

Source : Leparisien 04.09.2008

V;-)

La maternité de la femme aveugle ou malvoyante

La mise en place de cet accompagnement remonte aux années 1986, quand une puéricultrice de secteur nous a adressé en consultation, Anne une maman aveugle de naissance et son nourrisson. Comment allions-nous pouvoir aider cette jeune mère ? Serions-nous capable de lui donner des conseils adaptés ?
Naïvement certaines d'entre nous vont fermer les yeux pour tenter d'imaginer. Réaction légitime qui aujourd'hui nous fait sourire, le monde d'Anne n'est pas en noir et blanc, elle ne sait pas ce que ces deux couleurs représentent, elle ne les a jamais vues.

Nous avons donc rencontré des parents. Chaque couple va nous exposer sa propre histoire : désir d'enfant, vécu de la grossesse, naissance.
Certains récits sont poignants, en dehors de l'espace associatif, la solitude, l'incompréhension sont des réalités que ces parents vivent au quotidien.
Rien ne leur est épargné;
• Une jeune femme nous confie sa tristesse de voir associer sa cécité à une déficience intellectuelle. Certains aveugles se balancent tout comme les enfants autistes ou psychotiques, mais ces gestes automatisés appelés blindisme sont utilisés comme des repérages dans l'espace.
• Isabelle vit mal la méconnaissance qu'ont les voyants de ses besoins, mais surtout de ses joies : "On peut-être aveugle et heureux, notre handicap vous savez on l'a apprivoisé depuis longtemps ".
• Chaba très en colère, dit qu'elle ne supporte plus qu'en réponse à ses questions les vendeuses ou les hôtesses s'adressent aux personnes qui l'accompagnent. "Bon sang je ne suis pas sourde, elles peuvent me parler "!

Nous sortons de cette réunion avec le sentiment que cette population est loin de recevoir l'aide qu'elle est en droit d'attendre. Appréhendant un peu mieux les besoins spécifiques et les demandes de ces parents, nous décidons de nous réunir une fois par mois à l'Institut de Puériculture.
Nous abordons différents thèmes, comme par exemple :
Le développement psychomoteur de l'enfant, en notant l'importance du sourire adressé à l'enfant, du toucher, de la voix, de l'aménagement coloré de l'espace du regard dirigé vers l'enfant.
Comme le souligne si bien Maudi Piot dans ses travaux la perte de la vision n'implique pas la perte du regard. Le regard sans vision, renvoie des affects positifs ou négatifs.
Un aveugle est capable de "caresser" des yeux son enfant, tout comme il est capable de jeter un regard de travers à son chien guide qui ne reste pas en place.
Les mères soulignent bien cette notion de regard, lorsqu'elles disent comme Gisèle : "Ce que j'apprécie le plus à la PMI c'est qu'on me regarde" cette petite phrase montre bien tout le caractère affectif et relationnel du regard.


En créant ces rencontres nous pensions principalement répondre à des questions pratiques, en trouvant le juste dosage de l'aide qui serait ni trop peu ni excessif. Ne pas faire à la place des parents, mais chercher ensemble la solution la mieux adaptée aux attentes de chacun en utilisant tous les supports possible.

Il a fallu aussi micro analyser nos gestes pour mieux les décrire et les transmettre.
Des demandes différentes émergent, une aide est alors apportée dès le désir de procréation jusqu'à l'accouchement.

Une surveillante du service s'amuse de certaines anecdotes : "Il nous est arrivé d'avoir des situations inconcevables ailleurs. Imaginez dans la même chambre, et en même temps, les deux parents, le bébé... et deux labradors."
Les équipes des unités néonatales adopteront la même qualité de relation. Ici pas question de faire un signalement si par tâtonnement la tétine du biberon s'approche un peu trop de l'œil, pas question non plus de fustiger une mère qui touche avec ses doigts la tétine du biberon.

Petit à petit chacun trouve sa place dans le soutien à apporter aux mères.

Le lactarium reçoit très précocement les mères pour donner toute l'information nécessaire au choix d'allaiter ou de ne pas allaiter son enfant. L'argument : "Allaitez donc, ce sera plus facile pour vous !" n' est pas avancé dans notre discours.

L'anxiété anticipatoire de ces mères ne doit pas être vécue comme un état pathologique, mais plus comme une préparation physique et mentale au danger.
En recevant précocement ces futures mères, un pédopsychiatre les aident à mettre en mots toutes les inquiétudes issues d'un conflit en rapport avec le souhait "d'être une mère idéale", a gérer les affects pénibles évoqués par le souvenir d'une enfance dépendante, a résister au déversement des commentaires blessants, violents de la famille ou de l'entourage au sens large.
Ce soutien psycho-médico-social se poursuit bien évidemment après la naissance.
Par l'empathie qu'ils témoignent aux mères aux décours des consultations médicales, les médecins donnent aux mères toute la réassurance dont elles ont besoin.
Action renforcée par une puéricultrice du service qui anime avec le docteur un "groupe de paroles" qui joue un rôle essentiel dans la prévention du dysfonctionnement de la relation mère enfant.

Dans l'environnement de la maternité le handicap visuel suscite toujours en première intention une réaction émotive.
• Comment peut-on imaginer apprécier toutes les expériences humaines et particulièrement la maternité sans la vision ?
• En effet comment imaginer un monde qui ressemble à un vide sensoriel ? Comment imaginer qu'une mère ne puisse voir ou mal voir les premiers sourires de son enfant ?
Devenir mère lorsque l'on est handicapée visuelle, c'est s'exposer à un blâme social.
Au nom de l'eugénisme, des discours médicaux, des avis familiaux, feront renoncer certaines femmes à leur désir d'enfants même s'il est avéré qu'il n'y a aucun risque de transmission génétique du handicap.

Beaucoup de femmes aveugles ou handicapées visuelles ont le désir de vivre en couple et de créer une famille, droit reconnu par les Nations Unies mais rarement dans la vie quotidienne : devenir parent devient un combat.
Dans la majorité des cas dès qu'une femme aveugle annonce à ses proches qu'elle est enceinte, elle s'expose à des commentaires dévalorisants
"Comment vas-tu faire ? ".
"Tu n'y arriveras jamais."
"Et si tu transmettais ton handicap à ton enfant."
"Quand on est aveugle pourquoi se compliquer encore la vie avec un enfant ? ".
A la souffrance de ses femmes face à leur famille se surajoutent les maladresses de certains professionnels des services médicaux sociaux trop prompts à la suspicion qui déstabilise.
Najet enceinte de sept mois reçoit la visite de la puéricultrice. : "Quoi ? Vous n'avez pas encore préparé la layette ? "
Humiliée elle a l'impression d'être prise pour une débile, de ne pas être capable d'accueillir son enfant.
Comme elle le soulignera au médecin après la naissance " C'est dur elle ne me lâche pas, j'ai un double handicap je suis aveugle et parent isolé, tout ça me fait louper la petite enfance d'Angélique".

Il y aurait beaucoup à dire sur les professionnels.


Certaines collègues, animées du même état d'esprit que nous, se sont montrées disponibles à l'écoute, n'hésitant pas à assurer les accompagnements des mères lorsque cela s'avérait nécessaire, à préparer le retour à la maison dans de bonnes conditions.

Dans ce type de prise en charge particulière, il faut "naviguer" entre les "originaux" et les "sceptiques".
• Entre ceux qui surestiment les compétences des parents n'hésitant pas à affirmer qu'un aveugle est capable d'entendre les gouttes de vitamine D tomber dans le biberon.
• Ceux qui mettent en doute le savoir de parent : "Votre enfant a de la fièvre ? Comment le savez-vous ?".
• Ceux qui proposent une aide maladroite ou mal venue, sans tenir compte du désir du besoin des parents, imposant d'office la travailleuse familiale et la place en crèche.
Il est stupéfiant de voir si miraculeusement une place se libérer... Lorsque l'on est enfant d'aveugles est-il nécessaire dès son plus jeune âge d'être socialisé par la collectivité ! Non je ne le pense pas! Mais il est vrai qu'un tiers "voyant" c'est rassurant...

Une recherche américaine de 1981 appuyée sur l'observation de quatre familles, a montré que les relations entre les enfants et leurs parents étaient remarquablement peu affectées par le handicap parental.
De nombreuses caractéristiques d'interactions normales parent enfants, à la fois verbales et non verbales paraissent être facilement adaptables aux circonstances spéciales de la cécité.
L'aveugle ou le mal voyant développe des processus supplétifs plus ou moins délaissés par les personnes bien voyantes.
Les canaux tactiles, kinesthésiques, auditifs, olfactifs leur permettent une réelle qualité d'échanges avec leur enfant.

La gêne du soignant est telle face à ce handicap que même l'emploi des mots devient difficile.
On ose rarement utiliser le qualificatif "aveugle", on parle de non-voyant, de personne atteinte de cécité, de handicap visuel total.

La prise en charge de ces mères, nécessite la connaissance exacte de leur handicap pour adapter le mieux possible notre prise en charge.
Et les enfants ? me direz vous.
Ils savent s'adapter aux situations,
• Comprenant que la cuillère à parfois du mal à arriver dans leur bouche, c'est leur bouche qui va se diriger vers la cuillère.
• Pour faire voir un bébé sur le tapis d'éveil Victoire attrape tout simplement la main de sa maman et la pose sur le bébé en disant "regarde maman".

Loin d'être des "Thénardiers" les parents que nous connaissons refusent de considérer leur enfant comme une canne blanche ou comme un serviteur.
Face aux questions de l'enfant ils trouvent toujours la réponse qui rassure.
Ainsi Mélissa qui, vers quatre ans, demandait à Anne sa maman : "Tu pourrais arriver à me dessiner ? " Anne a souri et répliqué : " Non, tu es bien trop belle pour que j'y parvienne".
Dix ans après Mélissa est toujours sereine. "La plupart du temps, je ne me rends pas compte que mes parents sont aveugles. Ils font tout comme les autres. Je suis plutôt fière d'eux et je les mets en valeur auprès de mes amies".

Banaliser le handicap de ces mères n'est pas mon objectif parce que le déficit visuel comme le souligne Maudi Piot rend quotidiennement leur vie beaucoup plus compliquée que la notre, car le monde a été conçu pour des individus qui voient.
Mais malgré tout il me plait de les considérer comme des visionnaires, qui ont leur manière spécifique de regarder le monde et leur enfant et surtout d'enrichir ceux qui se donnent la peine de les regarder, de les écouter avec une attention toute particulière.

Pour conclure, je souhaiterai vous présenter le compagnon fidèle de ces mères et de ces enfants, le chien-guide.
Merci de l'accueillir dans vos salles d'attentes, même si parfois inquiet d'entendre crier " son " bébé au cours de l'examen clinique, il ose entrouvrir la porte de votre cabinet médical avec son museau.



Ecrit en janvier 2001 par Edith THOUEILLE, puericultrice, et fondatrice d'une sructure d'accueil pour les mamans aveugles ou
malvoyantes à Paris

Tiré de Les cahiers de la puéricultrice, décembre 2001 n° 151.


En Suisse, Blindlife propose un soutien et des informations NON MEDICALES à la future maman aveugle ou malvoyante.

Source : Site Projetdenaissance

V;-)

La vidéo d'une maman pleine de ressources !

Il nous arrive bien souvent de nous plaindre pour des petits riens, pour des minis embarras sans importance, des broutilles, mais là, cette femme, cette maman merveilleuse, nous donne un bel exemple de courage, de patience, d'amour et de tant d'autres choses encore qui force le respect et nous invite à relativiser sur nos petites épreuves de chaque jour...
Extrait de DailyMotion


Femme-sans-bras
envoyé par webpasteur.

V;-)

Etre handicapée et avoir un enfant : Le règne de la débrouille - Doctissimo

Etre handicapée et avoir un enfant : Le règne de la débrouille - Doctissimo

En surfant, je suis tombée sur ces pages du forum de Doctissimo, dont le sujet est être handicapée et avoir un enfant.

En lisant l'article, j'ai pu constater qu'aucune structure gynécologique n'est réellement capable d'accueillir des femmes enceintes en fauteuil roulant, tout autant sur les consultations obstétriques ou trop peu de gynéco disposent de tables pour ausculter ces femmes, que peu de maternité sont accessibles aux personnes en fauteuil roulant (donc peu de chambres aménagées pour ces femmes) et qu'en plus, le personnel médical des maternités ne connait pas les soins à réaliser sur ces femmes (sondage urinaire par exemple).

Selon les pathologies (par ex paraplégique ou plus), la péridurale est effectuée, quand ce n'est pas une césarienne et qu'il faut prêter une attention particulière aux risques d'escarres et d'infections urinaire.

On conseille donc aux futures mamans en fauteuil d'organiser leur grossesse. Déjà, en visitant la maternité ou elles aimeraient accoucher.

En chiffre (extrait de l'article)
De fait, une enquête entreprise en 2002 par la Mission handicap de l’Assistance publique de Paris a montré que sur 59 maternités d’Ile-de-France, une vingtaine seulement se déclaraient capables de suivre une femme handicapée dans le cadre d’une grossesse. Sur 1 757 cabinets de gynécologie dans la région, 156 étaient accessibles aux femmes en fauteuil roulant et 36 disposaient de table d’examen élévatrice...

Une nouvelle association pour les futures mamans handicapées : l’ADAPPH (Association pour le Développement de l’Accompagnement à la Parentalité des Personnes Handicapées) a pour principal objectif de développer l’accompagnement à la parentalité des personnes handicapées physiques et sensorielles. Je n'ai pas réussi à visiter leur site.

Mais j'en ai retenu (et c'est également écrit dans l'article) que ces femmes se sentent vraiment très seule et ressentent une forte culpabilité due à leur "différence". EN gros, elles ne devraient pas avoir d'enfant, selon certains professionnels de santé.

D'autant plus que bien souvent, ces femmes enceintes ont des grossesses tout à fait "normales" et des bébés exempts de pathologie

bibliographie
"Oser être mère. Maternité et handicap moteur" de Delphine Siegrist - Doin Editeurs & APHP.

Contacts
  • Groupe de parents handicapés (APF), Rennes : Christine Durand, 40 rue Danton, 37000 Rennes.

  • Association “Être parents”. 69, rue Baraban, 69003 Lyon. Tél. : 04 78 53 74 02,
    e-mail : etre-parent@handicapweb.com
  • Association pour le Développement de l’Accompagnement à la Parentalité des Personnes Handicapées, ADAPPH, C/o Handicap Info 38, 8 rue du Château, 38320 Eybens, site internet : www.adapph.org Tél. :04 76 22 86 89

V;-)

Dimanche 4 avril 2010

Lors d'une récente séance de bébés nageurs, j'ai pu discuter avec une maman avec qui j'avais suivi les cours de prépa à l'accouchement et qui était super bichonnée puisque son bébé s'immunisait contre elle (ouai ok, je suis pas dans le médical et j'ai oublié le terme exact). Du coup, je lui ai demandé si elle voulait bien qu'on ait un entretien ensemble afin qu'elle me témoigne de la grossesse de raphael (son 3ème enfant). Et non seulement elle a accepté, mais en plus elle m'a dit qu'elle avait eu 3 grossesses à risque !! Bingo, Merci Muriel (c'est la maman en question). Donc, je dois la recontacter pour qu'on utilise ses expériences pour notre travail de groupe. A ce jour j'en suis là avec cette maman.

A suivre

Bienvenue ! :: Doula - Accompagner la naissance autrement

Ceci n'est pas un blog comme les autres : c'est notre espace de travail à Jennifer, Perrine et moi.

Nous suivons la formation des Doulas De France à Bordeaux et nous avons un travail de fin d'année à réaliser en groupe.

Nous avons choisi pour thème "les grossesses à risque". Le support que nous avons choisi est donc le blog et nous espérons voir évoluer notre travail sous la forme d'un journal. Pour l'instant, nous n'avons pas vraiment élaborer un partage des tâches. Nous devons juste recueillir des infos chacune de notre côté.

Aujourd'hui, enfin ! J'ai réussi à trouver du temps pour la mise en place de notre outil.

Donc top départ les filles : maintenant faut y aller

V;-)